Luxe & Co, des révélations...que tout le monde connaît déjà !

samedi 18 octobre 2008

Le luxe est-il encore le luxe ? Alors que de grandes marques qui ont tout misé sur la rentabilité nous font payer une fortune des produits qui n'ont plus de luxueux que leur étiquette, d'autres maisons ont su garder leur intégrité avec des créations qui demeurent à la hauteur de leur nom.


Mais comment distinguer l'article de rêve du produit artificiel, fabriqué par le marketing et la publicité ?

Dana Thomas a mené l'enquête. Pendant trois ans, cette amoureuse du luxe a parcouru le monde de Paris à Shangaï, rencontrant les plus grands créateurs et visitant les ateliers et les usines de luxe. Elle nous dévoile tous les secrets des Vuitton, Gucci, Prada, Armani, Hermès, Burberry, Chanel & Co, dans un livre vivant et croustillant, riche en révélation.

Voici ce que nous promet l'éditeur de ce livre, Luxe & Co, de Dana Thomas.
En réalité, le livre (et son résumé en particulier) est certes, aguicheur, mais pas vraiment révélateur.
Dana Thomas a en effet enquêté aux 4 coins du monde, pour nous ramener des anecdotes, des vérités déjà connues de tous.

Le livre aborde bien tous les thèmes liés au luxe : la naissance du luxe, le regroupement des marques, le mass market, les produits stars, la contrefaçon, et le vrai luxe d'aujourd'hui.

A quoi peut servir aujourd'hui un tel livre qui nous dit que le luxe n'est que du marketing, que les accessoires sont des produits qui permettent aux classes intermédiaires de se partager le rêve des élites ?
Bien sûr, il y a des exemples intéressants, mais l'auteur ne va pas au fond de ses enquêtes.
Prenons l'exemple des réseaux de la contrefaçon, l'auteur nous dit que certains réseaux de contrefaçon sont liés au terrorisme, à la prostitution, à divers trafics en tous genres. Intéressant, en effet, mais pourquoi et comment, le livre ne nous le dit pas. Et c'est pourtant faire connaître ce type de dérives de la contrefaçon pourrait interpeller plus fortement l'opinion publique.
Autre exemple, l'éditeur nous promet de dévoiler les stratégies des grandes marques de luxe... Nous dire que le luxe s'intéresse aux marchés émergents d'Asie, que les marques comptent sur les sacs et accessoires pour faire de la rentabilité, ce n'est pas dévoiler les stratégies de ces grandes marques. De toutes façons, les marques auraient-elles donné ou laissé entrevoir leur stratégie à une journaliste ?

Par ailleurs, au niveau du style, l'auteur peut parfois devenir horripilante avec ses descriptions de personnage, qui n'apportent rien à son sujet.

Je suis un peu dure, mais il est vrai que j'ai été un peu déçue.

Je terminerai sur un point plus positif : j'ai trouvé beaucoup plus intéressante la dernière partie sur ce qu'est le vrai luxe aujourd'hui. L'exemple du centre Daslu au Brésil donne une vraie définition de ce qu'est et de ce que tend à devenir le luxe.

Publié par Virginie Anfroy à 15:50 1 commentaires  

D&G - premières pubs pour l'hiver 2008

samedi 24 mai 2008

Cette année, Dolce&Gabbana sont les premiers à publier leurs visuels pour leur pré-collection de l'automne 2008.

J'ai vu leurs premières pubs dans Glamour et Marie-Claire de Juin (qui sortent dès mi-mai).

Je trouve qu'il est un peu tôt pour commencer à parler de l'hiver alors que les soldes d'été (donc les premières implantations de l'hiver) n'auront lieu que dans 1 mois.

Bien sûr, l'idée est de susciter l'envie. Mais l'envie est parfois instantanée ou impulsive, et si la cliente ne trouve pas le produit qui lui fait envie à l'instant t en magasin, aura-t-elle toujours envie d'y retourner alors qu'elle verra d'autres produits en publicité ou sélectionnés par les magazines comme "les incontournables".

La publicité sortie trop tôt sera bien vite oubliée...


Par ailleurs, je trouve assez inhabituel de faire une pub avec des lunettes de soleil pour de l'automne alors que l'on sort de l'été et que tout le monde aura acheté un mois avant ses lunettes pour l'été.


Je pense qu'il y a forcément une logique de la part de la marque, mais pour l'instant elle m'échappe.

Publié par Virginie Anfroy à 15:42 0 commentaires